Datajoule a ainsi monitoré une maison individuelle équipée de 16 panneaux photovoltaïques en toiture pour une puissance totale de 5,6 kWc.
Les plus gros consommateurs d’électricité sont la pompe à chaleur air-eau de 2,7 kW avec plancher chauffant et 2 ballons d’eau chaude sanitaire pour une puissance max. de 4,5 kW. Enfin, une Zoé électrique est rechargée de temps en temps, principalement la nuit.
Le monitoring, actif depuis septembre 2020, enregistre la production solaire et la courbe de charge des consommations électriques.
Cliquer ici pour explorer le site de données sur la plateforme Datajoule.
Principe de l'auto-consommation d'électricité
La production solaire apparait en jaune tandis que les consommations en bleu.
Lorsque les courbes se « chevauchent », l’électricité produite par les panneaux est directement utilisée pour les besoins de la maison.
Lorsque les panneaux solaires ne produisent pas, c’est le réseau électrique qui assure la fourniture d’électricité.
Inversement, le surplus d’électricité qui peut être produit ponctuellement est ré-injecté et revendu sur ce même réseau électrique.
Quels bilans?
Le taux d’autoconsommation est en moyenne de 50%. Cela signifie que la moitié du temps seulement, la production est consommée pour la maison, le reste du temps, elle est revendue sur le réseau électrique car il n’y a pas de besoin d’électricité dans la maison.
Le taux d’autoproduction est en moyenne de 20%. Cela signifie que 20% des besoins d’électricité sont couverts par la production solaire en toiture.
D'un point de vue économique?
L’installation complète a coûté 16 000 € TTC en septembre 2020.
Elle a rapporté environ 1 250€ sur 15 mois, soit 1 000 €/an (achat évité d’électricité et revente sur le réseau), ce qui donne une durée d’amortissement de 15 ans environ (pour une durée de vie de l’installation de 30 ans), qui sera réduite à chaque fois que le coût de l’électricité augmentera.
Quelles sont les optimisations possibles ?
Lorsque la production solaire est suffisante (surtout l’été), les ballons d’eau chaude sont démarrés en journée pour bénéficier de cette électricité renouvelable.
D’autre part, la voiture électrique est rechargée également de préférence lorsque le soleil brille ! Par contre, le plancher chauffant ayant une importante inertie, il est préférable de ne pas réduire sa consigne la nuit.
L’analyse des données sur Datajoule a permis de définir les périodes pendant lesquelles le démarrage des ballons d’eau chaude peut être automatisé.
C’est l’indicateur « seuil de rentabilité d’allumage des ballons ECS » qui a été développé dans ce sens, et donne complète satisfaction à l’utilisateur.
Ainsi, l'automatisation de l'allumage des ballons a déjà été mise en œuvre : une horloge, intégrée dans le tableau électrique, enclenche leur mise en route sur la plage d'ensoleillement maximal (13h-16h30) en période estivale, permettant de réduire la durée de réchauffage "classique" en heures creuses la nuit (avec de l'électricité acheté sur le réseau).
Dans cet exemple, la mise en route volontaire d’équipements consommateurs (ballons, voiture électrique, électro-ménagers…) permet d’atteindre des taux d’autoconsommation et d’autoproduction tout à fait corrects pour une installation individuelle.
A l’avenir, l’installation de batteries pour stocker le surplus produit en journée et l’utiliser la nuit est envisagé mais les coûts d’installation sont encore trop élevés.
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